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2020-06-15T14:42:26+02:00

Séance 6 : Les compléments d'objet (Langue)

Publié par

Supports : fiche-outil + exercices n° 6, 7, 8, 9, 10 page 267 +  3 page 273

Objectifs : - savoir identifier, différencier COD et COI / repérer les différentes classes grammaticales que peuvent avoir les COD ou les COI

Compétence au regard du socle :

Domaine 1 : Les langages pour penser et communiquer

-identifier les constituants d'une phrase simple/ se repérer dans la phrase complexe.

Fiche-outil "Les compléments d'objet"

Fiche-outil "Les compléments d'objet"

Après avoir bien lu et compris la fiche-outil puis après avoir visionné les 3 vidéos précédentes, effectuez les exercices d'application suivants :

Exercice 6 page 267 :

1. cuisiner.

2. une revue.

3. Il n’y a pas de COD.

4. Il n’y a pas de COD.

5. le.

6. le linge.

Exercice 7 page 267 :

1. Sujet.

2. COD du verbe aperçut.

3. Sujet.

4. Sujet.

5. COD du verbe repéra.

Exercice 8 page 267 :

1. à la représentation du club théâtre. 2. à ta nouvelle coupe de cheveux. 3. de la chaleur. 4. De quelle fable. 5. lui.

Exercice 9 page 267 :

1. un jeune prince : COD du verbe aperçut. 2.à le sauver : COD du verbe réussit. 3. à ses parents : COI du verbe pardonne   - d’avoir voulu les abandonner : COI du verbe pardonne. 4.son projet : COD du verbe dévoile. - à ses frères : COI du verbe dévoile. 5. une question : COD du verbe pose. - à sa grand-mère : COI du verbe pose. 6. lui : COI du verbe confie. - une galette : COD du verbe confie. - un petit pot de beurre : COD du verbe confie.

Exercice 10 page 267 :

a) 1. COI. 2. COD. 3. COD. 4. COI.

b) 1. Il lui offre un bouquet. 2. Puis il l’emmène au restaurant. 3. Ils les confient à leurs amis. 4. Ils leur confient les enfants.

Exercice 3 page 273 :

1. des fonctions grammaticales. - des compléments du verbes. - des compléments d’objet du verbe. 2. son adversaire est COD du verbe observa. 3. un défi est COD du verbe lança.

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2020-06-08T11:19:33+02:00

Séance 5 : Des tours qui défient les lois humaines et divines (Lecture analytique-Histoire des arts)

Publié par

 Problématique Que symbolise la tour de Babel ?

Supports : 1) texte page 141 du manuel : La Bible, Ancien Testament, Genèse, chapitre 11 (v. 1 à 9), trad. Louis Segond, revue par Stanislaw Eon du Val

2) Peter Brueghel l'Ancien (1525-1569), La Tour de Babel, 1563, Kunsthistorisches Museum, Vienne, Autriche

3) Tour Burj Khalifa (Dubaï, Emirats arabes unis) 

Objectifs : - découvrir un mythe célèbre et savoir l'interpréter.

- comprendre et analyser les différentes représentations de la tour de Babel 

 

Compétences au regard du socle :

Domaine 1 : Les langages pour penser et communiquer

Lire : - comprendre un texte littéraire et se l’approprier

- comprendre des textes, des documents et des images et les interpréter 

-situer (relier des caractéristiques d'une œuvre d'art à des usages ainsi qu'au contexte historique et culturel de sa création)

Bâtissons-nous une ville

(texte page 141 du manuel)

Les descendants de Noé décident de bâtir une ville.
 
Toute la terre avait une même langue et les mêmes mots.
  Comme les hommes étaient partis de l’orient, ils trouvèrent une plaine au pays de Schinear1 et ils y habitèrent.
  Ils se dirent l’un à l’autre : « Allons ! Faisons des briques, et cuisons-les au feu. » Et la brique leur servit de pierre, et le bitume leur servit de ciment.
  Ils dirent encore : « Allons ! Bâtissons-nous une ville et une tour dont le sommet touche le ciel et faisons- nous un nom2, afin que nous ne soyons pas dispersés sur toute la surface de la terre. »
  Yahvé descendit pour voir la ville et la tour que bâtissaient les fils des hommes.
  Et Yahvé dit : « Ils forment un seul peuple, ont tous une même langue, et voici leur première œuvre. Désormais aucun projet ne leur sera impossible. Allons ! Descendons et brouillons ici leur langage, afin qu’ils ne se comprennent plus les uns les autres. »
  Et Yahvé les dispersa loin de là sur toute la surface de la terre ; et ils cessèrent de bâtir la ville.
  C’est pourquoi on donna à celle-ci le nom de Babel3, car c’est là que Yahvé brouilla le langage de tous les habitants de la terre, et c’est de là que Yahvé les dispersa sur la surface de toute la terre.
 

CORRECTION

Répondez aux 6 questions du bas de la page 141 :

Question 1

a) Pourquoi les hommes décident‑ils de bâtir une ville et une tour ?

Les hommes décident de bâtir une ville et une tour afin de se faire connaitre, de devenir célèbres, mais aussi pour rester unis et ne pas être « dispersés sur toute la surface de la terre » (l. 9-10). Ils ne construisent donc pas une tour pour se rapprocher de Dieu, mais au contraire pour montrer qu’ils sont aussi puissants que lui. Peut-être également pour pouvoir survivre à un nouveau déluge...

b) Comparez avec l’ordre que Dieu a donné à Adam et Ève, puis à Noé et sa famille.
Après avoir créé le premier homme et la première femme, voici ce que Dieu leur a ordonné : « soyez féconds, multipliez-vous, remplissez la terre et commandez-la » (p. 125, l. 52-54). Comme nous l’avons vu dans le texte précédent, le déluge permet en quelque sorte de retrouver le monde tel qu’il était à l’origine, afin d’établir un nouveau départ. Les premiers hommes s’étant rapidement détournés de Dieu, celui-ci les anéantit et donne à l’humanité une deuxième chance. Noé est en quelque sorte le nouvel Adam, chargé de recréer l’humanité. Il donne d’ailleurs à Noé et à sa famille le même ordre qu’il avait donné à Adam et Ève : « soyez féconds, multipliez-vous, et remplissez la terre » (p. 137, l. 63-64). Ainsi, la volonté des descendants de Noé s’oppose à la volonté divine. En se rassemblant en un seul endroit, ils ne respectent pas l’ordre de Dieu.
Question 2

a) Quelle sera la particularité de cette tour ?

Il s’agira d’une tour « dont le sommet touche le ciel » (l. 8).

b) Est‑ce possible ?

Non, d’un point de vue réaliste cela est impossible. En effet, nous savons aujourd’hui que le ciel n’est pas une voûte solide située à une hauteur précise.

c) Quel défaut des hommes cette tour symbolise‑t‑elle ?

Cette tour symbolise l’orgueil des hommes. En construisant une tour « dont le sommet touche le ciel », les hommes veulent montrer leur puissance. Plus précisément, la terre est le domaine des hommes et le ciel est le domaine de Dieu. En bâtissant une tour qui touche le ciel, les hommes montreraient qu’ils sont capables de dépasser les limites de leur condition (de « leur monde ») et donc d’être aussi puissants que Dieu.

Question 3
a) Que craint Dieu en voyant ce projet ?
 
Dieu craint qu’aucun projet ne soit désormais impossible pour les hommes (l. 14-15). Il craint donc que les hommes ne deviennent trop puissants, aussi puissants que lui-même.
 
b) Comparez avec l’histoire d’Adam et Ève.
 
Après qu’Adam et Ève ont mangé du fruit défendu, Dieu a eu la même crainte : « Voici que l’homme est devenu comme l’un de nous, par la connaissance du bien et du mal. Empêchons-le maintenant de tendre la main, de prendre de l’arbre de vie, d’en manger, et de vivre éternellement ». Dans un cas comme dans l’autre, Dieu veut empêcher l’homme de devenir aussi puissant que lui.
Question 4

Que fait Dieu afin que ce projet n’aboutisse pas ? Donnez deux réponses.

Pour que ce projet n’aboutisse pas, Dieu a brouillé le langage des hommes, « afin qu’ils ne se comprennent plus les uns les autres » (l. 16-17) et il les a dispersés « sur toute la surface de la terre » (l. 18-19) afin qu’ils cessent de bâtir la ville et qu’ils « remplissent la terre », comme il l’avait ordonné à Adam et Ève puis à Noé et sa famille.

Question 5
Quel aspect de la diversité de l’homme est expliqué dans ce texte ?
 
Ce texte explique (de manière imaginaire) pourquoi tous les hommes ne parlent pas le même langage, pourquoi il existe des langues aussi diverses, qui empêchent les hommes de se comprendre entre eux.
Question 6
Selon vous, quels seraient les avantages et les inconvénients si tous les habitants de la terre parlaient la même langue ?
 
Voici quelques exemples de réponses.
Si tous les habitants de la terre parlaient la même langue, nous pourrions nous comprendre sans effort. Nous pourrions par exemple voyager d’un endroit à un autre de la terre et parler naturellement avec les habitants, ce qui n’est pas le cas si nous ne parlons pas leur langue. Nous pourrions étudier, travailler, vivre dans n’importe quelle partie du monde sans que cela ne pose le moindre problème de communication. Nous pourrions lire tous les livres, journaux, sites internet, etc. de la terre sans avoir besoin qu’ils soient traduits. Si les hommes parlaient une seule et même langue, les rapports entre eux seraient donc beaucoup plus simples, plus faciles, plus efficaces.
Mais, s’il n’existait qu’une seule langue, les rapports entre les hommes seraient aussi beaucoup plus pauvres. En effet, notre langue fait partie de notre identité, de notre culture, de notre histoire. Quel serait l’intérêt de se rendre ailleurs s’il s’agissait de retrouver exactement ce que nous avons chez nous ? L’idéal est donc de maitriser plusieurs langues, pour pouvoir choisir de communiquer dans une langue ou dans une autre selon la situation dans laquelle on se trouve. D’ailleurs, la majorité des habitants de la terre est plurilingue, c’est-à-dire qu’elle maitrise et utilise plusieurs langues au quotidien.

Le mythe de Babel ne cesse d'inspirer les artistes, car il fait écho au monde moderne et aux ambitions des hommes. Lorsqu'un artiste décide de représenter la tour de Babel, les très célèbres tableaux de Brueghel l'Ancien s'imposent forcément à lui.

Observez bien cette représentation de la tour de Babel de Peter Brueghel l'Ancien puis visionnez la vidéo qui suit afin de comprendre la composition de ce célèbre tableau.

-	Peter Brueghel l’Ancien (1525-1569), La Tour de Babel, 1563, Kunsthistorisches Museum, Vienne, Autriche

- Peter Brueghel l’Ancien (1525-1569), La Tour de Babel, 1563, Kunsthistorisches Museum, Vienne, Autriche

Voici une tour de Babel moderne : la tour Burj Khalifa de Dubaï. Visionnez le reportage suivant puis répondez aux questions ci-après.

Question 1

A votre avis, quelles raisons poussent les hommes à construire des tours toujours plus hautes ?

Les hommes construisent des tours toujours plus hautes par défi technologique et architectural. De plus, c’est une façon de montrer leur puissance aux autres hommes et aux autres pays.

Question 2

Dans quelle mesure ces tours modernes peuvent-elles faire penser à la tour de Babel ?

Ces tours peuvent évoquer l’orgueil de Nemrod, le descendant de Noé, qui est à l’origine du projet de la tour de Babel : construire une tour qui touche le ciel, pour atteindre Dieu.

Question 3

Aimeriez-vous habiter dans une très grande tour ? Expliquez votre réponse.

Toute réponse est appropriée du moment qu'elle est justifiée et bien expliquée...

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2020-06-01T10:38:56+02:00

Séance 4 : Types et formes de phrases (Langue)

Publié par

Supports : fiche-outil + exercices n° 6 et 9 page 277 + 5, 6, 7 page 279 et 12, 13, 15 page 280 du manuel + texte p. 136-137 du manuel (Le Déluge)

Objectifs : -distinguer types et formes de phrases

- connaitre les caractéristiques des phrases de type injonctif, déclaratif, interrogatif et exclamatif

- connaitre les différentes négations / construire correctement une phrase négative

- distinguer interrogation totale et partielle

- repérer les niveaux de langue dans la phrase interrogative / savoir transposer d'un niveau de langue à l'autre

- repérer les différentes façons de construire une injonction

 

Compétences au regard du socle :

Domaine 1 : Les langages pour penser et communiquer

Langue - maîtriser les relations entre oral et écrit

-identifier les constituants d'une phrase simple/ se repérer dans la phrase complexe.

Fiche-outil "types et formes de phrases"

Fiche-outil "types et formes de phrases"

Exercice 6 page 277 :

1. La guerre de Troie nest pas encore terminée. 2. Les guerriers ne veulent plus combattre. 3. Achille n’a jamais peur de mourir. 4. Il n’a peur de rien. 5. Ulysse n’est ni rusé ni courageux. 6. Ulysse ne reverra-t-il pas Pénélope ? 7. Je ne connais personne qui s’appelle « Personne ». 8. Nul n’a reconnu Ulysse. / Personne n’a reconnu Ulysse.

Exercice 9 page 277 :

2. On n’avait pas vu le temps passer. 4. On n’a pas de chance, quand même... 5. John n’aime ni le foot, ni le basket. 7. Rien n’a été signalé. 9. On n’a rien compris.10. Je n’en peux plus ! 12. Je crains qu’on ne soit en retard. (Dans ce dernier cas, ne n’est pas obligatoire).

Exercice 5 page 279 :

Exercice 6 page 279 :

1. Règle n° 1 : ne jamais s'inviter chez un cyclope. (Verbe à l’infinitif).

2. Ne vous retournez pas. (Verbe à l’impératif).

3. Plus vite, mes amis ! (Phrase non verbale).

4. Vous garderez le navire jusqu'à nouvel ordre. (Verbe au futur de l’indicatif).

 

Exercice 7 page 279 :

1. À l’aide ! (phrase non verbale) /

2. Dis-lui d’arrêter de chanter ! (verbe conjugué à l’impératif)

3. Prends tes affaires et allons-y. (verbe conjugué au mode impératif)

4. Fermer la porte. (verbe à l’infinitif)

5. Qu’on me parle sur un autre ton ! (verbe conjugué au mode subjonctif)

 

Exercice 12 page 280 :

1. Est-ce que le film vous a plu? (réponse attendue : oui ou non) Interrogation totale.

2. Pourquoi ? Interrogation partielle.

3. L'avez-vous déjà vu? (réponse attendue : oui ou non) Interrogation totale.

4. A quelle occasion ? Interrogation partielle.

5. Quel est votre personnage préféré? Interrogation partielle.

6. Ne trouvez-vous pas que le film est un peu long ? (réponse attendue : si ou non)  Interrogation totale.

7. Recommandez-vous à nos lecteurs d'aller le voir ? (réponse attendue : ou ou non) Interrogation totale

 

Exercice 13 page 280 :

1. Tu manges à la cantine aujourd'hui ? (pas d'inversion du sujet) Niveau familier.

2. Lisez-vous la presse quotidiennement ? (inversion du sujet) Niveau soutenu.

3. As-tu fini ton exercice? (inversion du sujet) Niveau soutenu.

4. Vous partez en vacances ? (pas d'inversion sujet) Niveau familier.

5. Qu'est-ce que tu lui as répondu ? (présence de "est-ce que") Niveau courant.

6. Est-ce qu'il vous reste des baguettes ? (présence de "est-ce que") Niveau courant.

 

Exercice 15 page 280 :

1. Qu'y a-t-il de meilleur qu'un pain au chocolat ?  Phrase exclamative ou déclarative (= Il n’y a rien de meilleur qu’un pain au chocolat encore tout chaud !/.).

2. Tu n'aurais pas oublié d'enlever ton bonnet par hasard ? Phrase injonctive (= Enlève ton bonnet !).

3. Vous avez vu l'heure? Phrase exclamative (= Vous êtes en retard !) ou phrase injonctive (=dépêchez-vous.)

4. Est-ce que tu peux fermer la fenêtre ? Phrase injonctive (= Ferme la fenêtre.).

Puis après avoir lu le texte du manuel sur le Déluge (p. 136-137), répondez aux questions suivantes :

a) Parmi les phrases injonctives du texte, distinguez deux moyens différents utilisés par Dieu pour délivrer ses ordres à Noé, à sa famille ainsi qu’aux animaux.  Relevez un exemple pour chacun d'eux.

Voici quelques exemples de phrases injonctives : « Fais-toi une arche de bois. » (Verbe à l’impératif) ; « Soyez féconds, multipliez-vous, et remplissez la terre. » (Verbes à l’impératif) ; « Tu disposeras cette arche en cellules […] » (Verbe au futur de l’indicatif) ; « Tu feras à l’arche une fenêtre […] » (Verbe au futur de l’indicatif).

b) Relevez deux exemples de phrases négatives.

« Mais la colombe ne trouva aucun lieu pour se poser... » (l. 50) ; « Mais elle ne revint plus à lui. » (l. 55)

 

c) Noé prend-il la parole pour poser une question à Dieu ? A votre avis, pourquoi ?

Pas de discours direct chez Noé, pas de questions. Noé est un sage qui a une foi absolue en Dieu et qui se contente d’exécuter à la lettre ses ordres. Il est l’élu de Dieu, il a été choisi pour accomplir cette mission.

d) Quel est le temps verbal utilisé et le type de phrase employé pour dire ce que fait Noé ? A votre avis, pourquoi?

Il emploie des phrases déclaratives au passé simple qui montrent ses actions concrètes (ex. : "C'est ce que fit Noé : il exécuta tout ce que Dieu lui avait ordonné." (l. 34-35)/ "Et Noé sortit..." (l. 56) / "Noé bâtit un autel en l'honneur de Yahvé et il offrit des holocaustes.")

Le passé simple est un temps qui exprime des actions achevées (voir fiche-outil sur les valeurs de l'imparfait et du passé simple). Noé fait preuve d'obéissance totale à Dieu et de piété(1) en érigeant un autel et en faisant des sacrifices en l’honneur de Dieu après le Déluge.

(1) La piété : vertu qui consiste à rendre à Dieu l'honneur qui lui est dû par des actes (ex. bâtir un autel, faire une prière, pratique du culte, etc.)

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2020-05-25T17:00:00+02:00

Séance 3-Formation et valeurs du futur de l'indicatif (Langue)

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Support : ex. 2 et 3 p. 145 + 6, 7, 10 et 11 p. 300 du manuel + textes de la séquence

Objectifs : - savoir repérer et conjuguer le futur de l'indicatif

- identifier ses différentes valeurs ou utilisations (cf. fiche-outil)

écrire une version simplifiée du Décalogue

Compétences au regard du socle :

Domaine 1 : Les langages pour penser et communiquer

Langue – acquérir l'orthographe grammaticale

Fiche-outil "Formation et emplois du futur de l'indicatif"

Fiche-outil "Formation et emplois du futur de l'indicatif"

Exercice 2 page 145 :

Tu n'auras pas d'autres dieux face à moi. / Tu ne te feras pas d'images de Dieu. / Tu ne prononceras pas le nom du Seigneur. / Tu ne tueras pas. / Tu ne commettras pas d'adultère. / Tu ne voleras pas.

Exercice 3 page 145 :

a) « affluera » : futur exprimant une action à venir ➝ indice = « demain ».

b) « reconstruiras » : futur exprimant un ordre ➝ indice = apostrophe adressée à Noé pour l’interpeller.

c) « mangeras » : futur exprimant un ordre. ; « mangeras et mourras » : futurs exprimant une sorte de promesse, une prédiction

d) « donnera » : futur exprimant une promesse, une action à venir sous condition « s’ils se comportent bien ».

e) « redescendra » : futur exprimant une action à venir ➝ indice : « dans trois jours »

 

Exercice 6 page 300 :

1. Il mènera ce projet à terme.

2. Nous vous rappellerons la semaine prochaine.

3. Vous jetterez les papiers à la poubelle.

4. Tu lèveras le bras.

5. Ils nieront les faits.

6. Je ne crierai pas.

7. Elles joueront ensemble.

8. Vous trierez les déchets.

9. Nous créerons une adresse électronique.

 

Exercice 7 page 300 :

1. Je serai là.

2. Il aura cinquante ans.

3. Vous prendrez du café ?

4. Nous devrons faire vite.

5. Elle tiendra bon.

6. Je ferai attention.

7. Tu voudras te reposer ?

8. Elle saura cela lundi prochain.

9. Vous verrez bien.

10. Ils iront à Chaumont.

 

Exercice 10 page 300 :

1. Le train entrera en gare dans dix minutes environ. ➝ action à venir

2. Au rond-point, tu prendras la deuxième sortie. ➝ ordre

3. Je ne t'oublierai jamais.➝ promesse

4. Vous mettrez les chaises sur les tables en partant. ➝ ordre

5. Tout le quartier sera reconstruit. ➝ promesse

 

Exercice 11 page 300 :

"Je les exterminerai" ➝ action à venir ou promesse

"Vous y ferez de petites chambres" ➝ ordre

"vous l'enduirez de bitume" ➝ ordre

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2020-05-25T12:10:00+02:00

Le jardin d'Eden de Lucas Cranach L'Ancien

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Déplacez le curseur sur l'image afin de découvrir la composition du tableau.

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2020-05-18T17:00:00+02:00

Séance 2 : La Faute originelle commise par Adam et Eve (Lecture analytique)

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 Problématique → Qu’est-ce le péché originel ?

Supports : 1) La Bible, Ancien Testament, Genèse, chapitre 2 (v. 4 à 24 puis v. 25), chapitre 3 (v. 1 à 23), trad. Louis Segond, revue par Stanislaw Eon du Val

2)  Lucas Cranach l’Ancien, Le Jardin d’Eden, 1536, Kunsthistorisches Museum, Vienne

 

Objectifs : - comprendre un texte fondateur sur  le thème de la condition humaine.

- évoquer les valeurs du Bien et du Mal et le lien qui unit Dieu aux hommes.

- définir le jardin d’Eden et ses interdits.

 

Compétences au regard du socle :

Domaine 1 : Les langages pour penser et communiquer

Lire : - comprendre un texte littéraire et se l’approprier

- comprendre des textes, des documents et des images et les interpréter

TEXTE 1

À la suite du récit de la création du monde, on trouve dans la Genèse un second récit qui raconte de manière plus précise la création de l’homme et de la femme.

Lorsque Yahvé Dieu fit la terre et les cieux, aucun arbuste des champs n’était encore sur la terre, et aucune herbe des champs ne germait encore : car Yahvé Dieu n’avait pas fait pleuvoir sur la terre, et il n’y avait pas d’homme pour cultiver le sol. Mais une vapeur s’élevait de la terre et arrosait toute la surface du sol.

Yahvé Dieu forma l’homme avec de la poussière de la terre ; il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint un être vivant.

Puis Yahvé Dieu planta un jardin en Éden[1], à l’orient, et il y mit l’homme qu’il avait formé. Yahvé Dieu fit pousser du sol des arbres de toute espèce, agréables à voir et bons à manger, ainsi que l’arbre de la vie au milieu du jardin et l’arbre de la connaissance du bien et du mal. […]

Yahvé Dieu prit l’homme et le plaça dans le jardin d’Éden pour qu’il le cultive et le garde. Yahvé Dieu donna cet ordre à l’homme : « Tu pourras manger de tous les arbres du jardin ; mais tu ne mangeras pas de l’arbre de la connaissance du bien et du mal, car le jour où tu en mangeras, tu mourras. »

Yahvé Dieu dit : « Il n’est pas bon que l’homme soit seul ; je lui ferai une aide semblable à lui. » Yahvé Dieu forma de la terre tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel et il les fit venir vers l’homme pour voir comment il les appellerait, et afin que tout être vivant portât le nom que lui donnerait l’homme. Et l’homme donna des noms à tout le bétail, aux oiseaux du ciel et à tous les animaux des champs ; mais, il ne trouva pas d’être semblable à lui. Alors Yahvé Dieu fit tomber un profond sommeil sur l’homme, qui s’endormit ; il prit une de ses côtes, et referma la chair à sa place. Yahvé Dieu, avec la côte qu’il avait prise à l’homme, forma une femme qu’il amena vers l’homme. Et l’homme dit : « Voici cette fois celle qui est os de mes os et chair de ma chair ! On l’appellera “femme”, parce qu’elle a été prise de l’homme[2]. » C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère, s’attachera à sa femme et ils deviendront une seule chair.

La Bible, Ancien Testament, « Genèse », chapitre 2 (v. 4 à 24), traduction de Louis Segond, revue par Stanisław Eon du Val.

TEXTE 1

Un second récit de la Création

Question 1

  1. Relevez dans l’ordre les différents éléments et êtres vivants créés par Dieu dans ce récit.

Dieu commence par créer la terre et les cieux puis il crée l’homme, le jardin d’Éden dans lequel il crée divers végétaux, les animaux et enfin la femme.

 

  1. Quelles différences remarquez-vous par rapport au premier récit de la création dans la Bible ?

Nous pouvons tout d’abord remarquer que cette version de la création du monde est moins organisée que la première : certaines phases de la création sont passées sous silence, comme la création des mers et des continents et le récit n’est pas organisé par journées. Mais surtout, l’homme et la femme ne sont pas créés en même temps, mais l’un après l’autre. Bien plus, l’homme est créé tout au début de la création, avant même les végétaux et les animaux, tandis que la femme est créée tout à la fin.

 

Question 2

  1. Avec quoi Dieu crée-t-il l’homme ?

Dieu crée l’homme « avec de la poussière de la terre ».

  1. Que fait-il pour le rendre vivant ?

Pour lui donner vie, Dieu lui souffle dans les narines : « il souffla dans ses narines un souffle de vie et l’homme devint un être vivant ».

 

Question 3

Avec quoi Dieu crée-t-il la femme ?

Dieu crée la femme à partir d’une côte de l’homme : « Yahvé Dieu, avec la côte qu’il avait prise à l’homme, forma une femme qu’il amena vers l’homme ».

 

Question 4

Traduite en français, l’avant-dernière phrase du texte n°1 n’a pas vraiment de sens. Expliquez celui qu’elle a dans le texte d’origine à l’aide de la note.

Les mots hébreux donnés en note permettent de comprendre le sens de la phrase : l’homme appelle la femme « isha », parce qu’elle a été formée à partir de « ish » (l’homme). De même que la femme a été formée à partir d’une partie de l’homme, le mot isha est formé à partir du mot ish, la lettre a permettant de distinguer le féminin du masculin.

 

 

Séance 2 : La Faute originelle commise par Adam et Eve (Lecture analytique)

Le jardin d’Eden

Question 5

Donnez un nom commun synonyme de « jardin d’Eden ».

Le synonyme de « jardin d’Éden » est « paradis ».

Question 6

  1. Dieu interdit une seule chose à l’homme : laquelle ?

Il lui interdit de manger du fruit de l’arbre de la connaissance du bien et du mal.

 

  1. Quelle sera la conséquence s’il ne respecte pas cette interdiction ?

S’il ne respecte pas l’interdiction de Dieu, l’homme mourra : « le jour où tu en mangeras, tu mourras ».

  1. A quel temps exprime-t-il cette interdiction ? A votre avis, pourquoi avoir employé ce temps ?

L’interdiction est exprimée au futur de l’indicatif pour montrer que cet ordre est catégorique, que cela va assurément se produire s’il enfreint cette règle.

TEXTE 2 (suite du texte 1)

L’homme et sa femme étaient tous deux nus, mais ils n’en avaient pas honte.

Le serpent était le plus rusé de tous les animaux des champs que Yahvé Dieu avait faits. Il dit à la femme : « Dieu a-t-il réellement dit : Vous ne mangerez pas de tous les arbres du jardin ? »

La femme répondit au serpent : « Nous mangeons du fruit des arbres du jardin. Mais quant au fruit de l’arbre qui est au milieu du jardin, Dieu a dit : Vous n’en mangerez pas et vous n’y toucherez pas, sinon vous mourrez. »

Alors le serpent dit à la femme : « Vous ne mourrez pas ! Mais Dieu sait que, le jour où vous en mangerez, vos yeux s’ouvriront, et que vous serez comme des dieux, connaissant le bien et le mal. »

La femme vit que l’arbre était bon à manger et agréable à la vue, et qu’il était précieux pour ouvrir l’intelligence. Elle prit de son fruit et en mangea ; elle en donna aussi à son mari, qui était auprès d’elle, et il en mangea.

Les yeux de l’un et de l’autre s’ouvrirent, ils surent qu’ils étaient nus, et ayant cousu des feuilles de figuier, ils s’en firent des ceintures. Alors ils entendirent la voix de Yahvé Dieu, qui parcourait le jardin vers le soir, et l’homme et sa femme se cachèrent loin de Yahvé Dieu, au milieu des arbres du jardin.

Mais Yahvé Dieu appela l’homme et lui dit : « Où es-tu ? »

Il répondit : « J’ai entendu ta voix dans le jardin, et j’ai eu peur, parce que je suis nu, et je me suis caché. »

Et Yahvé Dieu dit : « Qui t’a appris que tu es nu ? Est-ce que tu as mangé de l’arbre dont je t’avais défendu de manger ? »

L’homme répondit : « La femme que tu as mise auprès de moi m’a donné de l’arbre, et j’en ai mangé. »

Et Yahvé Dieu dit à la femme : « Pourquoi as-tu fait cela ?

La femme répondit : « Le serpent m’a séduite, et j’en ai mangé. »

Yahvé Dieu dit au serpent : « Puisque tu as fait cela, tu seras maudit entre tout le bétail et entre tous les animaux des champs. Tu marcheras sur ton ventre, et tu mangeras de la poussière tous les jours de ta vie. […]

Il dit à la femme : « J’augmenterai la souffrance de tes grossesses, tu enfanteras dans la douleur ; tes désirs te pousseront vers ton mari, et lui te dominera. »

Il dit à l’homme : « Puisque tu as écouté la voix de ta femme et que tu as mangé du fruit de l’arbre que je t’avais défendu de manger, le sol sera maudit à cause de toi. C’est à force de peine que tu en tireras ta nourriture tous les jours de ta vie. Il produira pour toi des épines et des ronces, et tu mangeras de l’herbe des champs. C’est à la sueur de ton visage que tu mangeras du pain, jusqu’à ce que tu retournes dans la terre, d’où tu as été pris ; car tu es poussière, et tu retourneras à la poussière. »

Adam donna à sa femme le nom d’Ève, car c’est elle qui a été la mère de tous les êtres vivants. Yahvé Dieu fit à Adam et à sa femme des habits de peau, et il les en revêtit.

Yahvé Dieu dit : « Voici que l’homme est devenu comme l’un de nous, par la connaissance du bien et du mal. Empêchons-le maintenant de tendre la main, de prendre de l’arbre de vie, d’en manger, et de vivre éternellement. »

Et Yahvé Dieu le chassa du jardin d’Éden, pour qu’il cultive la terre, d’où il avait été pris.

La Bible, Ancien Testament, « Genèse », chapitre 2 (v. 25), chapitre 3 (v. 1 à 23), trad. Louis Segond, revue par Stanislaw Eon du Val.

 

Séance 2 : La Faute originelle commise par Adam et Eve (Lecture analytique)

TEXTE 2 (suite du texte 1)

La faute

 

Question 7

Qu’est-ce que la consommation du fruit défendu a apporté à l’homme et la femme ? Justifiez votre réponse en relevant une expression figurée[1].

Adam et Eve acquirent la connaissance, l’intelligence. L’expression employée au sens figuré est la suivante : « les yeux de l’un et de l’autre s’ouvrirent ». Juste après avoir commis l’irréparable, ils ont conscience d’être nus et en ont honte, ils connaissent pour la première fois la pudeur et sortent définitivement de l’état d’innocence.

 

 

Question 8

Dieu reproche au couple de ne pas avoir respecté son interdiction.
Sur qui l’homme reporte-t-il la faute ? Sur qui la femme reporte-t-elle la faute ?

L’homme reporte la faute sur la femme qui, elle-même, la reporte sur le serpent.

 

La punition

Question 9

Comment Dieu punit-il chacun des 3 coupables ?

Le serpent sera condamné à ramper sur son ventre

La femme portera et mettra au monde ses enfants dans la douleur ; elle sera dominée par l’homme. 

L’homme devra cultiver le sol à la sueur de son front afin qu’il puisse se nourrir. Il devient mortel « tu es poussière, et tu retourneras à la poussière ».

 

Question 10

Que craint Dieu à la fin de l’extrait ? Pourquoi ? Quelle mesure prend-il pour éviter que cela ne se produise ?

Dieu craint qu’Adam et Eve ne mangent de l’arbre de vie, ce qui les rendrait immortels. Il les chasse donc à jamais du jardin d’Eden.

 

[1] Une expression figurée est une expression qui n’est pas employée au sens propre, une expression imagée.

 

[1] Mot hébreu signifiant « plaisir, délices ».

[2] En hébreu, « homme » se dit ish et « femme »se dit « isha ».

[3] Une expression figurée est une expression qui n’est pas employée au sens propre, une expression imagée.

 

 

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2020-05-11T13:30:00+02:00

Séance 1-La Création du monde (Lecture Analytique)

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Séance 1 : La Création du monde (Lecture Analytique)

 Problématique Quel est le pouvoir créateur et poétique du Verbe ?

Supports : 1) La Bible, Ancien Testament, Genèse, chapitres 1 et 2 (v. 1 à 4), p. 124-125 + questions p. 126

2)  Michel-Ange, La Création d’Adam, 1508-1511, fresque (plafond de la chapelle Sixtine, musée du Vatican)

3) Le Coran, sourates 7 et 25 (page 127)

4) Marguerite Yourcenar, « La Création », extrait de Fleuve profond, sombre rivière, 1964 (p. 155)

Objectifs :

- montrer l’organisation de la Création, orchestrée par l’organisation du texte, à travers le pouvoir créateur du Verbe.

- repérer le caractère poétique de ce texte à travers le rythme et les procédés stylistiques

Compétences au regard du socle :

Domaine 1 : Les langages pour penser et communiquer

Lire : - comprendre un texte littéraire et se l’approprier

- comprendre des textes, des documents et des images et les interpréter

La Bible commence par deux récits de la création du monde. Vous allez lire le premier. Ce texte, qui a été écrit en hébreu, appartient au livre de la Genèse, le premier livre de l’Ancien Testament (pour les chrétiens) et de la Torah (pour les juifs).
 
Au commencement, Dieu créa les cieux et la terre.
  La terre était informe et vide ; il y avait des ténèbres1 à la surface de l’abîme2, et le souffle de Dieu planait au-dessus des eaux.
  Dieu dit : « Que la lumière soit ! » Et la lumière fut. Dieu vit que la lumière était bonne ; et Dieu sépara la lumière d’avec les ténèbres. Dieu appela la lumière « jour », et il appela les ténèbres « nuit ». Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le premier jour.
  Dieu dit : « Qu’il y ait une étendue entre les eaux, et qu’elle sépare les eaux d’avec les eaux. » Et Dieu fit l’étendue, et il sépara les eaux qui sont au-dessous de l’étendue d’avec les eaux qui sont au-dessus de l’étendue. Et cela fut ainsi. Dieu appela l’étendue « ciel ». Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le deuxième jour.
  Dieu dit : « Que les eaux qui sont au-dessous du ciel se rassemblent en un seul lieu, et que le sec apparaisse. » Et cela fut ainsi. Dieu appela le sec « terre », et il appela la masse des eaux « mers ». Dieu vit que cela était bon. Puis Dieu dit : « Que la terre produise de la verdure, de l’herbe et des arbres fruitiers et qu’ils aient en eux leur semence3 pour se reproduire. » Et cela fut ainsi. La terre produisit de la verdure, de l’herbe et des arbres fruitiers ayant en eux leur semence pour se reproduire. Dieu vit que cela était bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le troisième jour.
  Dieu dit : « Qu’il y ait des luminaires dans l’étendue du ciel, pour séparer le jour d’avec la nuit ; que ce soient des signes pour marquer les époques, les jours et les années ; et qu’ils servent de luminaires dans l’étendue du ciel, pour éclairer la terre. » Et cela fut ainsi. Dieu fit les deux grands luminaires, le plus grand pour présider au jour, et le plus petit pour présider à la nuit ; il fit aussi les étoiles. Dieu les plaça dans l’étendue du ciel, pour éclairer la terre, pour présider au jour et à la nuit, et pour séparer la lumière d’avec les ténèbres. Dieu vit que cela était bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le quatrième jour.
  [Le cinquième jour, Dieu créa les animaux de la mer et du ciel.]
  Dieu dit : « Que la terre produise des animaux vivants selon leur espèce, du bétail, des reptiles et des animaux terrestres, selon leur espèce. » Et cela fut ainsi. Dieu fit les animaux de la terre selon leur espèce, le bétail selon leur espèce et tous les reptiles de la terre selon leur espèce. Dieu vit que cela était bon.
  Puis Dieu dit : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance, et qu’il commande les poissons de la mer, les oiseaux du ciel et tous les reptiles qui rampent sur la terre. » Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, homme et femme il les créa. Dieu les bénit, et leur dit : « Soyez féconds4, multipliez-vous, remplissez la terre et commandez-la. » […] Dieu vit tout ce qu’il avait fait ; et cela était très bon. Ainsi, il y eut un soir, et il y eut un matin : ce fut le sixième jour.
  […] Dieu acheva au septième jour son œuvre, il se reposa au septième jour de toute son œuvre. Dieu bénit le septième jour et il le sanctifia5, parce qu’en ce jour il se reposa de toute son oeuvre qu’il avait créée. Voici les origines des cieux et de la terre, quand ils furent créés.
 

LE TEXTE

La création du monde

Question 1

À quel moment renvoie le complément de temps « Au commencement » (l. 1) ?

Le complément circonstanciel de temps « Au commencement » (l. 1) renvoie au début de l’Histoire, à l’origine du monde, c’est-à-dire au moment où Dieu s’apprête à le créer. Il renvoie également au début du récit qui va nous être raconté. Le début de cette histoire raconte le début de l’Histoire.

Question 2

À quoi ressemble le monde au début du récit ?

Au début du récit, le monde n’a pas encore de forme, il est vide (le texte mentionne néanmoins des « eaux », l. 6) et il est plongé dans l’obscurité : « La terre était informe et vide ; il y avait des ténèbres à la surface de l’abîme, et le souffle de Dieu planait au-dessus des eaux » (l. 2-6).

Question 3

De quoi Dieu se sert-il pour créer les éléments et les êtres vivants ? Justifiez par un exemple.

Pour créer le monde, Dieu se sert de la parole. Il lui suffit d’ordonner que quelque chose soit pour que cette chose existe effectivement. C’est par exemple le cas pour la création de la lumière, au début du texte : « Dieu dit : « Que la lumière soit ! » Et la lumière fut. » (l. 7-8).

Question 4

  1. En combien de jours Dieu crée-t-il le monde ?

Dieu crée le monde en six jours.

  1. Dans un tableau, résumez ce qui est créé jour après jour.

Jours

Etapes de la Création

1er jour

Création de la lumière, du jour et de la nuit.

2ème jour

Création du ciel.

3ème jour

Création des continents et des mers. Création des végétaux.

4ème jour

Création des astres, de la lune et du soleil, des étoiles

5ème jour

Création des oiseaux et des poissons.

6ème jour

Création des autres animaux terrestres. Création de l’homme et de la femme.

 

Question 5

  1. Que fait Dieu le dernier jour ?

Le dernier jour, Dieu se repose (« il se reposa au septième jour de toute son œuvre», l. 59-60) ; il bénit et sanctifie ce jour.

 

  1. Expliquez en quoi ce texte influence encore aujourd’hui le rythme de notre vie quotidienne.

Ce texte influence encore notre organisation du temps en semaines, composées de sept jours, dont le dernier (le dimanche) est chômé.

 

La création de l'homme et de la femme

Question 6

Quel modèle Dieu prend-il pour créer l’homme et la femme ?

Dieu se prend lui-même comme modèle pour créer l’homme et la femme : « Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance » (l. 45) ; « Dieu créa l’homme à son image, à l’image de Dieu il le créa, homme et femme il les créa » (l. 50-51). On parle de dieu « anthropomorphe », c’est-à-dire qui a l’apparence d’un être humain.

 

Question 7

  1. À quel moment les crée-t-il par rapport au reste du monde ?

L’homme et la femme sont créés par Dieu en dernier, une fois que le reste du monde est déjà achevé.

 

  1. Pourquoi, selon vous ?

Sans doute les crée-t-il en dernier car ce sont les créatures les plus complexes et les plus importantes.

 

Question 8

Quelle place leur donne-t-il par rapport aux autres créatures ? Justifiez en citant le texte.

Il leur donne la place de chefs, il les crée pour diriger les autres créatures : « qu’il [l’homme] commande les poissons de la mer, les oiseaux du ciel et tous les reptiles qui rampent sur la terre » (l. 47-49) ; « remplissez la terre et commandez-la. » (l. 53-54).

 

Un texte poétique

Question 9

Certaines formules sont répétées plusieurs fois. Donnez un exemple.

Par exemple, la plupart des paragraphes commencent par « Dieu dit » et se terminent par « Ce fut le premier / deuxième / troisième jour ».

 

Question 10

Pourquoi peut-on dire qu’elles donnent au texte un aspect poétique ?

Ces répétitions rythment le texte, à la manière des refrains dans certains poèmes / chansons, mais créent également des échos sonores, un peu comme des rimes dans un poème. Ces formules répétées permettaient d’avoir des points de repère dans le texte, sur lesquels il était possible de s’appuyer pendant la récitation.

 

Michel-Ange, La Création d'Adam, 1508-1511, fresque, 480x230 cm (plafond de la Chapelle Sixtine, détail, musée du Vatican)

Michel-Ange, La Création d'Adam, 1508-1511, fresque, 480x230 cm (plafond de la Chapelle Sixtine, détail, musée du Vatican)

L'IMAGE

Question 1

Comparez la taille d’Adam à celle de Dieu. Qu’y a-t-il d’étonnant ?

Ce qui est étonnant est qu’Adam (le premier homme) fait la même taille que Dieu (par exemple, sur l’enluminure p. 125, Dieu est représenté comme étant beaucoup plus grand que le monde). Michel-Ange (l’auteur de la fresque) a donc représenté le fait que Dieu a fait l’homme « à son image », « selon sa ressemblance ».

 

Question 2

Quels éléments de l’image différencient néanmoins ces deux personnages ?

Les personnages sont notamment différenciés par l’arrière-plan de l’image. Adam est représenté sur un fond sombre qui figure sans doute la terre ; Dieu est représenté dans le ciel, sur un fond rouge (lui et les personnages qui l’entourent sont en quelque sorte enveloppés dans un drap) ; entre les deux personnages, le blanc du ciel marque une séparation. Nous pouvons remarquer également que Dieu « flotte » dans le ciel, soutenu par des anges, tandis qu’Adam est allongé sur la terre, que Dieu est entouré tandis qu’Adam est seul, et que Dieu est habillé tandis qu’Adam est nu.

 

Question 3

Que fait Dieu, à votre avis ?

Dieu donne vie à Adam. En effet, nous pouvons remarquer que tout le corps de Dieu est tendu vers Adam : Dieu est représenté comme un être vigoureux, qui transmet la vie qui l’anime à Adam, dont la position laisse comprendre qu’il est encore faible. Adam parait ne pas réussir à se redresser tout à fait, ni à tendre parfaitement la main. Le peintre a représenté le passage de la vie entre Dieu et Adam par la position des bras des deux personnages.

 

Question 4

Pour aller plus loin :

  1. Qui peut être la femme sous le bras gauche de Dieu ?

Il peut s’agir d’Ève, la première femme.

  1. Pourquoi est‑elle représentée de ce côté-ci du tableau ?

Si nous considérons qu’il s’agit d’Ève, nous pouvons par exemple comprendre qu’elle est représentée de ce côté-ci du tableau car Dieu ne l’a pas encore mise sur terre, aux côtés d’Adam. En effet, dans une autre version de la création d’Adam et Ève, le premier homme et la première femme ne sont pas créés en même temps ; Ève est créée après Adam.

 

 

« La Création » - Points communs et différences entre texte biblique et texte coranique (texte p. 127)

 

Les deux textes présentent ainsi une cosmogonie issue d’une religion monothéiste. Comme dans la Bible, le monde est créé en six jours : « Votre Seigneur est ce Dieu qui créa les cieux et la terre en six jours ; puis il s’assit en majesté sur le trône » (l. 1- 2).  Les mêmes éléments du monde créés progressivement sont cités dans les deux textes : « les cieux », « la terre », « le jour », « la nuit », « le soleil », « la lune » et « les étoiles ». L’homme est créé à partir « de l’eau » dans le Coran (première phrase de la sourate 25) alors que dans la Bible (p. 125), l’homme est créé ex nihilo, après les animaux terrestres. Le texte du Coran s’adresse directement au croyant avec le déterminant possessif à la deuxième personne du pluriel : « Votre Seigneur » alors que la Bible est rédigée de manière plus neutre dans ce passage, à la troisième personne du singulier. De plus, le Coran insiste sur l’omnipotence de Dieu : « il s‘assit en majesté sur le trône », « Dieu, maître de l’univers » (l. 9) ; « Ton Seigneur est tout-puissant » (l. 12) ; alors que la Bible met davantage en valeur la force de la parole de Dieu, immédiatement suivie d’action.

 

TEXTE ECHO (page 155 de votre manuel)

Entrainez-vous à le lire de façon expressive.

Dans Fleuve profond, sombre rivière, Marguerite Yourcenar traduit des Negro Spirituals, des chants sacrés des esclaves noirs aux États-Unis, inspirés de la Bible.
 
Et Dieu se promena, et regarda bien attentivement
Son Soleil, et sa Lune, et les p’tits astres de son firmament.
Il regarda la terre qu’il avait modelée dans sa paume,
Et les plantes et les bêtes qui remplissaient son beau royaume.
Et Dieu s’assit, et se prit la tête dans les mains,
Et dit : « J’suis encore seul ; j’vais m’fabriquer un homme demain. »
Et Dieu ramassa un peu d’argile au bord d’la rivière,
Et travailla, agenouillé dans la poussière.
Et Dieu, Dieu qui lança les étoiles au fond des cieux,
Dieu façonna et refaçonna l’homme de son mieux.
Comme une mère penchée sur son p’tit enfant bien-aimé,
Dieu peina, et s’donna du mal, jusqu’à c’que l’homme fût formé.
Et quand il l’eut pétri, et pétri, et repétri,
Dans cette boue faite à son image Dieu souffla l’esprit.
Et l’homme devint une âme vivante,
Et l’homme devint une âme vivante...
 

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2020-05-04T08:30:00+02:00

Séance 11 : Distinguer phrases simples et phrases complexes (Langue)

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Séance 11Distinguer phrases simples et phrases complexes (LANGUE)

Supports : fiche-outil + leçon manuel p. 281 ; exercices 5, 7 et 9 page 282 du manuel ; phrases extraites du Médecin malgré lui 

 

Problématique → Quels sont les différents moyens pour relier les propositions entre elles ?

Objectifs : - savoir délimiter les propositions.

- savoir distinguer phrases simples et complexes

- savoir différencier les liens de juxtaposition, de coordination et de subordination.

Compétences au regard du socle :

Domaine 1 : Les langages pour penser et communiquer

Langue – identifier les constituants d'une phrase simple ; se repérer dans la phrase complexe.

Fiche-outil Les phrases simples et complexes

Fiche-outil Les phrases simples et complexes

Exercice dExercice d’application : différencier les phrases simples des phrases complexes.

Pour cela, soulignez les verbes conjugués puis classez le numéro de chacune des phrases citées ci-dessous et extraites du Médecin malgré lui dans le tableau suivant.

Pour vous aider à bien distinguer les catégories de phrases complexes (juxtaposées, coordonnées ou subordonnées), vous pouvez surligner le signe de ponctuation, le mot coordonnant ou le mot subordonnant permettant de relier les propositions entre elles.

 

Remarque : si 2 propositions sont reliées à la fois par un signe de ponctuation faible (type virgule ou point-virgule) et un mot de coordination, on considère que les propositions sont coordonnées (même chose pour la subordination : si 2 propositions sont reliées à la fois par un signe de ponctuation faible et un mot subordonnant, on considère qu’elles sont subordonnées).

 

  1. « Que je t’aime, mon petit bouchon ! »
  2. « Ne vous mettez pas en peine : j'ai des remèdes pour tout. »
  3. « Quand j'ai bien bu et bien mangé, je veux que tout le monde soit saoul dans ma maison. »
  4. « Ne nous emportons point, ma femme. »
  5. « Je vais le quérir. »
  6. « Nous ne voulons que lui faire toutes les civilités que nous pourrons. »
  7. « Je meurs d'envie de le voir ; faites-le-moi vite venir.
  8. « Vous me boutez la joie au cœur quand je vous vois parler comme ça. »
  9. « Qu'on la remette sur son lit et qu'on lui fasse prendre pour remède quantité de pain trempé dans du vin. »
  10. « J'épouserai plutôt la mort! »
  11. « Je vous dis que je ne suis pas médecin. »
  12. « Je pense que vous dites vrai. »
  13. « Monsieur, je me demandais vous étiez. »
  14. « Vous êtes réticente aux remèdes, or nous saurons vous soumettre à la raison. »
  15. « Je vous promets que je ne saurais les donner à moins. »
  16. « Il réussira car il est bouffon. »
  17. « Taisez-vous, je vous prie. »
  18. « Elle était prête à ensevelir, lorsque, avec une goutte de quelque chose, vous la fîtes revenir et marcher d’abord par la chambre ! »
  19. « Je l’avais oublié mais je m’en ressouviens. »
  20.  « Eh oui, monsieur, c’est là son mal ; vous l’avez trouvé tout du premier coup. »

 


PHRASES SIMPLES

 

 

PHRASES COMPLEXES

 

1 ; 4 ; 5 ; 10 

 

 

JUXTAPOSITION

COORDINATION

SUBORDINATION

 

2 ; 7 ; 17 ; 20

 

 

 

 

 

 

9 ; 14 ; 16 ; 19 

(aussi phrase n°3 car les verbes boire et manger sont coordonnés par la préposition « et »)

 

3 ; 6 ; 8 ; 11 ; 12 ; 13 ; 15 ; 18 

 

 


CORRECTION DES EXERCICES DU MANUEL

Exercice n° 5 page 282 :

  1. [Nous apportons un manuel pour deux] ; [comme cela, le cartable est moins lourd].
  2. [Aujourd’hui, c’était le tour de Théo] mais [il avait oublié le manuel chez lui].
  3. [Théo a refusé de se dénoncer] [parce qu’il ne voulait pas avoir de punition].
  4. [Mme Dupont a vérifié sa liste], [elle a regardé Théo droit dans les yeux] puis [elle lui a pris son carnet].
  5. [Mme Dupont a mis Théo en garde] : [c’était la première et la dernière fois].

Exercice n°7 page 282 :

  1. [La jeune femme était une nymphe] et [elle se nommait Calypso]. → propositions coordonnées
  2. [Elle considéra Ulysse longuement], puis [elle fit un geste]. → propositions coordonnées
  3. [Des servantes apparurent] , [elles se penchèrent sur Ulysse]. → propositions juxtaposées
  4. [Elles le couvrirent], ensuite [elles l’emportèrent]. → propositions coordonnées
  5. [Ulysse devint le compagnon de Calypso] et [vécut auprès d’elle pendant sept ans]. → propositions coordonnées

Exercice n°9 page 282 :

  1. [Le renard vit un corbeau] [qui avait un fromage]. → propositions subordonnées
  2. [Le renard s’approcha] : [il était affamé]. → propositions juxtaposées
  3. [Il devait se montrer rusé] car [le corbeau était perché sur un arbre]. → propositions coordonnées
  4. [Il s’adressa au corbeau] , [il lui fit des compliments]. → propositions juxtaposées
  5. [Le corbeau l’écouta] [parce qu’il était flatté]. → propositions subordonnées

Remarque : la consigne ne le précise pas mais les phrases 2 et 4 sont bien des phrases juxtaposées puisqu'il y a des signes de ponctuation entre les propositions.
 

 

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2020-04-17T09:30:00+02:00

Séance 10 : Je construis mon bilan (LEXIQUE-ECRITURE)

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Séance 10 : Je construis mon bilan (LEXIQUE-ECRITURE)

Problématique → Qu’ai-je retenu et compris de cette pièce de théâtre ?  

Objectifs : - faire le point sur le lexique du théâtre

- comprendre ce qu’est une satire.

-débattre collectivement du rôle de la ruse et du mensonge dans la pièce : sont-ils toujours condamnables ?

- réfléchir aux autres thèmes ou questions que soulève l’œuvre.

- formuler par écrit un jugement personnel sur Sganarelle.

Eléments de corrigé

A. Placez dans ce schéma les mots du vocabulaire du théâtre :

une réplique – une scène d’exposition – un aparté – un quiproquo –

une didascalie – un monologue –un coup de théâtre

 

B. Répondez par VRAI ou FAUX.

  1. Molière apprécie les médecins. FAUX
  2. Lucinde est une fille obéissante. FAUX
  3. Martine est la seule menteuse de la pièce. FAUX (il y a aussi Sganarelle, Lucinde, Léandre, etc.)
  4. Sganarelle est un bon comédien. VRAI
  5. Géronte est le seul « dindon de la farce » (= le seul à se faire piéger). FAUX (il y a aussi Sganarelle, Valère et Lucas qui se font piéger par Martine ; Thibaut et Perrin piégés par Sganarelle, etc.).

 

C. Quel rôle la ruse et le mensonge jouent-ils dans cette pièce ? Selon vous, sont-ils toujours condamnables ? Pourquoi ? Citez différents exemples dans la pièce. (écrire au moins 5 lignes)

« Dans cette pièce, la ruse et le mensonge jouent presque le rôle principal. Ils construisent un peu l’histoire. Non, ils ne sont pas toujours condamnables car ils sont parfois utilisés pour se venger ou pour repousser une obligation. Par exemple, le mensonge de Sganarelle sur le fait qu’il soit médecin n’est pas bien. Par contre, Martine, elle, ment à Valère et Lucas pour se venger de son mari qui l’a battue. Lucinde aussi ment pour de bonnes raisons, car elle fait croire à son père qu’elle est muette pour se libérer du mariage dont elle est prisonnière. » (Camille, 6èmeC)

« Molière utilise la ruse pour faire rire mais aussi pour permettre aux personnages de s’en sortir face aux autres. La ruse et le mensonge ne sont pas toujours condamnables car cela leur permet parfois de s’en sortir face aux personnages méchants (Martine contre son mari) ou à vivre une vie plus heureuse (Lucinde face à son père). » (Mathilde, 6èmeB)

 

D. Quel jugement portez-vous sur Sganarelle ? Justifiez votre point de vue. (écrire au moins 5 lignes)

« Au début de l’histoire, je ne l’appréciais pas. Il frappait Martine, il était violent. Il est cupide et égoïste. En devenant un faux médecin, il va devenir drôle en parlant avec des mots latins. Ensuite, il va devenir plutôt gentil parce qu’il va aider Léandre et Lucinde à se retrouver. Mais, selon moi, Sganarelle restera toujours le même : égoïste, cupide et violent. » (Loris, 6èmeA)

 

« Pour moi, Sganarelle est menteur, profiteur et malhonnête. Il profite de la naïveté des gens pour gagner de l’argent. Il fait le savant pour tromper son entourage. Mais c’est un très bon comédien car il se sort de toutes les situations. Il est très rusé car même s’il n’est pas habile, il emploie des termes scientifiques. » (Antonin, 6èmeC)

 

E. Sur quels sujets cette pièce peut-elle encore faire réfléchir aujourd’hui ?

« Cette pièce peut faire réfléchir sur la violence, l’alcoolisme, le mensonge. Mais également sur la différence entre les classes sociales, pauvres et riches. Je trouve cela injuste qu’à notre époque tous ces problèmes existent encore. » (Camille, 6èmeC)

 « Le sujet des hommes battant leurs femmes et dirigeant leur vie est toujours d’actualité. De plus, le sujet du mariage forcé existe toujours dans certains pays. » (Mathilde, 6èmeB

« Cette pièce fait réfléchir sur la capacité des hommes à tout faire pour gagner de l’argent malhonnêtement mais aussi à tout faire pour garder le choix de ses sentiments amoureux plutôt que d’en tirer des intérêts. » (Antonin, 6èmeC)

 

 

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